Pharmacie AlgérieRéaliser ses études cliniques, souligne Olivier Hicham Allard, organisateur du salon Algeria Pharma, est une grande opportunité de développement et une valeur ajoutée pour la promotion du générique. Or, dit-il, l’Algérie «a un grand retard à rattraper dans ce domaine» vu qu’elle réalise actuellement la plupart de ses essais à l’étranger. Cependant, souligne-t-il, «il y a une grande volonté de développer cette activité portant à vérifier l’efficacité d’un médicament». D’ailleurs, expliquent les organisateurs, le choix du lieu de la tenue du salon Algeria Pharma s’est porté sur l’Algérie en raison des efforts déployés par notre pays afin de booster l’industrie pharmaceutique.

Selon eux, le secteur de l’industrie pharmaceutique en Algérie, «encouragé par la volonté du gouvernement de favoriser l’essor de la production locale et d’atteindre un taux de production de 70% d’ici 2014 au lieu des 36 % réalisés actuellement», se développe à une vitesse constante, enregistrant ainsi une croissance annuelle moyenne de 6% du marché pharmaceutique depuis 2007. Selon l’organisateur de l’événement, l’objectif de ce salon 100 % professionnel est de contribuer à la dynamique de croissance tant sur le plan qualitatif que quantitatif de la production pharmaceutique locale.

Algeria Pharma, qui se tiendra du 25 au 27 septembre prochains, à l’hôtel Hilton d’Alger, va permettre de rassembler 80 exposants fournisseurs de l’industrie pharmaceutique. 17 pays prendront part à cet événement, dont l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, la Chine, la Corée du Sud, l’Espagne, les Etats-Unis, la France, l’Inde, l’Italie, la Jordanie, le Maroc, le Portugal, la Suède, la Suisse et la Tunisie. 1 700 visiteurs professionnels sont attendus pour découvrir des fournisseurs de lignes de production et de conditionnement, du matériel de conditionnement, de laboratoire et contrôle qualité, des constructeurs de salles propres et bâtiments, ingénierie pharmaceutique et conseil, gestion informatisée de production, et de matériels d’emballage et imprimés.

Les organisateurs ne doutent pas de la réussite de ce Salon. Puisque l’Algérie, souligne, M. Allard, qui compte 55 nouvelles usines de production pharmaceutique, va lancer de nouveaux projets d’investissement dans de nouvelles unités, ce qui implique un besoin très important d’acquisition d’équipements, matières premières et infrastructures pour les industriels et les investisseurs dans le domaine.